Lorsque l’on paye un loyer ou rembourse un prêt pour sa résidence principale, et si les ressources sont modestes, il est possible de bénéficier de l’une des trois aides au logement suivantes : l’aide personnalisée au logement (Apl), l’allocation de logement familiale (Alf) ou l’allocation de logement sociale (Als).
Elles ne sont pas cumulables. L’ordre de priorité est le suivant : Apl, Alf, Als
Apl
L’aide personnalisée au logement est destinée à toute personne :
- locataire d’un logement neuf ou ancien qui a fait l’objet d’une convention entre le propriétaire et l’État fixant, entre autres, l’évolution du loyer, la durée du bail, les conditions d’entretien et les normes de confort ;
- accédant à la propriété ou déjà propriétaire, ayant contracté un prêt d’accession sociale (Pas), un prêt aidé à l’accession à la propriété (Pap) ou encore un prêt conventionné (Pc) pour l’acquisition d’un logement neuf ou ancien, avec ou sans améliorations, l’agrandissement ou l’aménagement du logement.
Alf
L’allocation de logement à caractère familial concerne les personnes qui n’entrent pas dans le champ d’application de l’Apl et qui :
- ont des enfants (nés ou à naître) ou certaines autres personnes à charge ;
- ou forment un ménage marié depuis moins de 5 ans, le mariage ayant eu lieu avant les 40 ans de chacun des conjoints.
Als
L’allocation de logement à caractère social s’adresse à ceux qui ne peuvent bénéficier ni de l’Apl, ni de l’Alf.
Ensemble des prestations sociales versées aux personnes en situation de pauvreté qui a pour objectif de répondre aux besoins primordiaux de celles-ci. On distingue l'aide sociale légale qui comprend les versements de l'État et des organismes du service public et auxquels ont droit des personnes, si elles répondent aux critères de ressource, et l'aide sociale facultative qui ne constitue pas un droit automatique. L’Aide Sociale relève de la compétence du département (ex : Aide sociale à l'enfance), de l'État (Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale : CHRS) ou de la commune (Centres Communaux d'Action Sociale (CCAS),).
Concernant l'aide sociale légale, les critères de ressources (minima légaux) sont fixés par l'État, et les collectivités ont capacité à dépasser le montant de ces prestations mais ne peuvent en aucune façon les réduire en deçà du minimum fixé par l'État
Elle est délivrée, sur demande, à toute personne :
- dont le taux d'incapacité permanente est au moins de 80 %,
- ou qui est bénéficiaire d'une pension d'invalidité classée en 3ème catégorie par la Sécurité sociale.Elle offre une priorité d'accès aux places assises dans les transports en commun et les salles d'attente, des avantages fiscaux et des réductions tarifaires de transports (trains, avions ...).
permet de s’occuper d’un proche en situation de handicap ou en perte d’autonomie importante. Non rémunéré, il est de 3 mois, renouvelable, sans excéder la durée d’un an pour l’ensemble de la carrière professionnelle.
Ce congé s’adresse aux salariés qui souhaitent suspendre leur contrat de travail pour s’occuper d’un proche présentant un handicap ou une perte d’autonomie d’une particulière gravité. Dès lors que les conditions sont remplies, ce congé, non rémunéré, est de droit pour le salarié qui en fait la demande.
Il existe d’autres congés ouverts aux salariés pour s’occuper d’un proche malade ou handicapé : le congé de présence parentale, réservé aux parents d’enfants gravement malades, handicapés ou accidentés, lorsque leur état nécessite la présence d’une personne à leur côté ; le congé de solidarité familiale, destiné aux salariés qui cessent ou réduisent temporairement leur activité professionnelle pour s’occuper d’un proche souffrant d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital ou qui se trouve en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable.
réduction importante des capacités cognitives (cf glossaire cognition) qui retentit sur la vie d'un individu et entraîne une perte d'autonomie.
Le terme de démence, en médecine, est un terme technique qui ne doit pas être confondu avec une autre signification (celle du langage courant). Les démences sont synonymes de neuro-dégénérescences. Elles sont définies comme un affaiblissement psychique profond, global et progressif qui altère les fonctions intellectuelles fondamentales, les conduites sociales, la personnalité et la raison.
Un établissement est qualifié d’EHPAD lorsqu'il a signé une convention avec le Conseil Général et l’Assurance Maladie lui donnant le droit d’héberger des personnes âgées dépendantes. Certains établissements n’ont pas encore signé ce type de convention mais répondent aux critères d’EHPAD et peuvent, en conséquence, recevoir la qualification d’« établissement médicalisé ».
Un établissement est réputé médicalisé lorsqu’il a la capacité de faire face à la dégradation de l’état de santé et à la perte d’autonomie des résidents. Il n'y pas de médecin salarié qui soigne les résidents. Le médecin coordonnateur, qui est salarié à temps partiel, ne fait pas de soin sur place, sauf urgence ; il assure la coordination. Ce sont les médecins libéraux qui soignent les résidents. Les urgences sont assurées par le système de garde de ville et les appels au 15 /18 /112. La réglementation en vigueur dans ce type d'établissement impose la présence d'une aide soignante dans l'équipe effectuant le service de nuit
degrés de la dépendance repartis en six groupes,
- GIR 1 : personnes qui ont perdu leur autonomie mentale, corporelle, locomotrice et sociale, qui nécessitent une présence indispensable et continue d'intervenants. Dans ce groupe se trouvent les personnes en fin de vie.
- GIR 2 : personnes qui sont confinées au lit ou au fauteuil dont les fonctions mentales ne sont pas totalement altérées et qui nécessitent une prise en charge pour les actes de la vie courante, qui ont des fonctions mentales altérées mais qui ont conservé leurs capacités locomotrices.
- GIR 3 : personnes ayant conservé leur autonomie mentale, partiellement leur autonomie locomotrice mais qui nécessitent quotidiennement et plusieurs fois par jours, des aides pour leur autonomie corporelle. De plus, la majorité d'entre elles n'assurent plus l'hygiène de l'élimination.
- GIR 4 : personnes qui n'assument plus seules leurs transferts mais qui une fois levées peuvent se déplacer à l'intérieur du logement. Elles doivent parfois être aidées pour la toilette et l'habillage. Le plus souvent elles s'alimentent seules; qui n'ont pas de problèmes locomoteurs mais qu'il faut aider pour les activités corporelles ainsi que les repas.
- GIR 5 : personnes qui assurent seules leurs déplacements à l'intérieur de leur logement, s'alimentent et s'habillent seules mais qui nécessitent néanmoins une aide ponctuelle pour la toilette, la préparation des repas et le ménage.
- GIR 6 : personnes qui n'ont pas perdu leur autonomie pour les actes de la vie courante
Réduction partielle ou totale pour une personne de la capacité d'accomplir une activité ou d’exercer un rôle, en raison de difficultés physiques, sensorielles, intellectuelles, ou psychiques, résultant d'accidents, de déficiences ou de troubles divers.
Il existe aussi l'incapacité juridique qui conduit à demander une tutelle, une curatelle ou une sauvegarde de justice destinées l'une comme l'autre à protéger la personne et à l'assister dans la valorisation de ses droits.
Publique : elle dépend du secteur public, soit sous l’autorité du Centre d’action sociale, soit de l’assistance publique, soit d’un centre hospitalier. Son tarif dépend du Conseil général du département. Il est possible de recevoir une aide sociale pour en régler les frais. Elle peut accueillir les personnes dépendantes et valides.
Privée : elle appartient à une caisse de retraite, une mutuelle, un groupe hospitalier, une fondation ou une association. Il est rarement possible de recevoir une aide sociale pour en régler les frais Elle peut accueillir les personnes valides ou semi-valides.
Médicalisée : elle est conventionnée par la DDASS et comprend un médecin coordonnateur et une équipe médicale complète avec infirmiers, aides-soignants, auxiliaires de vie, orthophonistes, kinésithérapeutes. Ce type d’établissement est indiqué pour les personnes âgées dépendantes ou en perte d’autonomie progressive et nécessitant un environnement adapté à leur handicap ainsi qu’une surveillance médicale à tout instant. Elle peut accueillir des personnes souffrant de maladies apparentées Alzheimer.
EHPAD (voir ce mot) :
EHPAD spécialisé Alzheimer : établissement habilité à accueillir les personnes les plus désorientées avec une équipe médicale spécialement formée. Il propose des soins et des animations adaptés au suivi des personnes souffrantes ainsi que des dispositifs contre les chutes et les fugues. Les espaces y sont confinés pour assurer la sécurité des patients.
Petites unités de vie (voir ce mot) :
Unités de vie type CANTOU : petite structure autonome ou bien située au sein de l’EHPAD. Elle accueille une vingtaine de personnes souffrant de troubles du comportement ainsi que des personnes souffrant de maladies apparentées Alzheimer.
Maison d’accueil voir ce mot (marpa)
Maison d’accueil (mapa)
Foyer-logement (voir ce mot) :
Résidence Service (voir ce mot) :
Maisons pour l’Autonomie et l’Intégration des malades Alzheimer (MAIA) : Lieux destinés à coordonner la prise en charge des personnes atteintes de la Maladie d’Alzheimer et des personnes âgées en perte d’autonomie. Ces structures proposent un espace d’accueil, d’écoute et d’évaluation pluridisciplinaire pour le malade et pour ses proches (soutien, formation de l’aidant). L’objectif est de simplifier les parcours et de renforcer l’articulation des intervenants des champs sanitaire, social et médico-social autour de la personne en perte d’autonomie fonctionnelle et de ses aidants.
Mini Mental Status ou test de Folstein. Il explore différents champs de la cognition et permet de suivre l’évolution de la maladie d’Alzheimer.
Le test consiste en une série de questions réparties en six catégories permettant d’évaluer les capacités d'orientation dans le temps et dans l'espace, d'apprentissage et de transcription des informations, d'attention et de calcul, de rappel des informations et de rétention mnésique, de langage et d'identification, de praxie constructive (c'est-à-dire la capacité d'organiser une série de mouvements dans un but précis).
La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative chronique, lentement évolutive, d'origine le plus souvent inconnue. . Le diagnostic peut être fait en présence de deux au moins des trois symptômes suivants:
- la lenteur du mouvement (bradykinésie)
- un tremblement au repos de la main et/ou du pied unilatéral
- la raideur (hypertonie)
personne tiers désignée par un patient pendant une hospitalisation et faire le lien avec l’équipe médicale (voir fiche) Cette notion a été crée initialement pour favoriser le consentement des personnes hors d'état de s'exprimer, Ce rôle a été étendu dans la loi à deux missions :
- accompagner à sa demande le patient dans des démarches de santé, y compris les consultations médicales, dans le but de l'aider à mieux comprendre ce qui s'est passé lors de ces démarches ;
- transmettre les volontés du patient qui serait devenu hors d'état de s'exprimer (en raison de coma ou de démence par exemple) à l'équipe médicale.
En aucun cas, cette personne de confiance ne peut décider à la place du malade ou avoir accès aux informations le concernant (dossier).